dimanche 6 janvier 2008

[Ma vie] Cette nuit, j'ai fait un rêve ...

Cette nuit j'ai fait un rêve. Il est étrange comme certains rêves vous paraissent réels. Malgré tout, je sais que cela n'était qu'un rêve, éphémère, mais il a réchauffé ce coeur glacé par la haine de ton départ précipité. Il n'en devient dés lors que le chapitre qui clôture le livre, la douce chaleur qui réchauffe nos souvenirs.

Le temps d'un moment, tu étais donc là. Avec ce regard empreint de douceur et de malice... Nos regards se croisant, alors que nous contemplions chacun ce corps que l'on connaissait autrefois, je pouvais déceler chez toi les effets du temps. Des cheveux un peu plus longs, des joues plus rondes, un visage aux traits plus mûr, enfin tout ces petits détails qui ont modifié ton apparence et l'image de mon souvenir.

Et puis tout naturellement un léger sourire vint à tes lèvres... Il n'en fallait pas plus pour me décider. Je me suis alors approché de toi, posant fébrilement ma main sur ta hanche. Un geste tant de fois répété, mais qui prenait aujourd'hui une signification si différente. Il allait être le dernier... et cette fois j'en étais conscient!

Ensuite j'ai continué à m'approcher de toi, finissant par venir blottir mon corps contre le tien. Je pouvais sentir ta chaleur, le rythme de ta respiration et ce doux parfum, qui restera à jamais gravé dans ma mémoire comme étant le tien. Et j'ai alors senti ta main venir se poser dans la cambrure de mon dos. Rallumant par ce contact, ce morceau de charbon qui fut éteint par les milliers de larmes versées à ton départ. A mesure que la flamme se nourrit des sensations oubliées qui déferlent en moi, tout autour de moi le monde s'évanouit. Je ne vois que ton regard. Ce regard qui, la première fois que je t'ai vu, m'a conquis sans le moindre effort. Mais aujourd'hui c'est différent, il n'a plus le même sens pour nous... pour moi.

Je le vois qui m'observe, cherchant sans doute ce qui autrefois te plaisait en moi. A mesure que tes yeux dessinent chacun de mes traits, je devine ton désir qui augmente dans une retenue mal dissimulée. Et lorsqu'il est à son comble, j'ai pu le deviner par ce petit détail que tu faisais à chaque fois... tu sais, quand tu mordilles doucement ta lèvre inférieure avec ce petit mouvement de ta langue si caractéristique à ce moment. A mes yeux cela te donnait un charme fou, une attitude si sensuelle. Là je ne pouvais que craquer, devant ce signe... pourtant simple détail... qui embrasait mon corps, explosait mon désir.

Je ferme ensuite mes yeux, approchant doucement mes lèvres des tiennes. Ce moment paraît durer une éternité, mais il reflète assez bien toute cette attente, ces longs moments où j'ai attendu de pouvoir regoûter un jour, à mon fruit défendu. Et ce moment arrive enfin! Toute la tension que j'avais accumulée depuis se dissipe dès l'instant où mes lèvres touchent les tiennes. Instinctivement, nous ouvrons nos bouches, nos lèvres scellent ce baiser, et je peux alors sentir la douce caresse de ta langue contre la mienne... décuplant encore mon désir pour ton corps, pour tes baisers. Je suis pris alors dans un tourbillon d'émotions, de sensations. Dans ma tête, toutes les images des précédents baisers défilent devant mes yeux. Et je peux alors constater qu'un seul autre baiser m'avait fait le même effet... notre premier baiser.

Ce baiser dura un long moment, mais jamais il ne parut trop long.

Et tout naturellement on a continué à s'embrasser. Nos mains caressant nos corps avec ce mélange subtil et doux, de patience et d'envie. Nos doigts touchant çà et là des fragments d'une peau douce et chaude. L'un contre l'autre, je pouvais entendre le doux murmure de ton souffle dans mon oreille... les caresses de tes lèvres sur ma nuque. Une main passant doucement sur mon corps alors que l'autre a la base de ma nuque maintenait avec une certaine fermeté notre baiser. Pendant ce temps, je pose doucement une main dans la cambrure de ton dos et mon autre main dans ta nuque ... tirant avec douceur et détermination sur mes deux mains pour coller ton corps contre le mien, dans ce désir de ne faire qu'un.

Au fur et à mesure de nos caresses, tes mains finissent par glisser un doigt après l'autre en dessous de mon t-shirts. Venant chercher le contact avec ma peau, la chaleur de mon corps qui ne fait qu'augmenter. Ce contact déclenche en moi une série de frissons qui descendent tout le long de ma colonne. Je ne peux désormais contrôler ce désir, de moi aussi toucher ta peau. Avec moins de retenue que toi, je glisse mes deux mains sur ta peau douce et chaude, découvrant sous mes doigts chaque reliefs de ton corps... chaque imperfections qui le rendent unique.

Dans cette passion charnelle, on finit par se retrouver nu. Je caresse chaque centimètre de ta peau du bout des doigts. Goûte de mes lèvres, de mes baisers... ta saveur unique et particulière. Et toi ! Toi, tu joues la partition de mon corps, devinant la technique unique requise pour jouer de cet instrument. Celle qui permet de ne faire qu'un avec son instrument... Tes lèvres embrasent ma peau de leurs caresses humides. Durant ces moments, jamais ton regard ne quitte le mien... Toujours les yeux dans les yeux, parfois ne les fermant que lorsque l'on s'embrasse, à nouveau dans cette passion qui nous entretenait autrefois. Nos corps ne s'écartant l'un de l'autre que rarement, pour finalement revenir avec sensualité s'unir à nouveau. Et vient, pour signer l'apothéose de ce moment, un long frisson parcourant tout entier nos corps, comme une décharge électrique, suivie d'une agréable chaleur rayonnante qui se dissipe lentement.

C'est alors que la passion s'est dissipée, le désir c'est calmé. Nos corps dans un souffle haletant se détendirent complètement. Couché l'un à côté de l'autre, ma tête au creux de ton épaule, je pose la main sur ton torse. Je peux y sentir le va et vient de ta respiration et les battements de ton coeur ,qui cherche encore à compenser l'intensité de ce moment passé ensemble. Après quelques minutes, tu poses ta tête contre la mienne. Je suppose que tu fermes les yeux, ta respiration est devenue plus calme... plus régulière. Tu as du paisiblement sombrer dans le sommeil. En tout cas moi, j'ai sombré.

A mon réveil, tu étais toujours là. Nous n'avons échangé aucun mots. Mais par nos regards, nous avions compris que c'était là le dernier moment... Une dernière fois tes lèvres cherchent les miennes, ta langue cherchant un passage au travers. Naturellement j'accepte ce dernier baiser. A lui seul, il renferme tout ce qu'il s'était passé ces dernières heures.

Tu pousses les draps vers moi dans un souffle et te lèves me jetant quelques regards timides. Tu prends tes vêtements et alors que tu me regardes, tu commences à te rhabiller. Ton corps velouteux baigne dans la douce clarté du matin, qui filtre à travers les tentures blanches de la chambre. Chaque geste est teinté de charme et de sensualité à cet instant.

Tu restes là quelques minutes encore. Toujours sans un mot. Mais je pouvais lire tellement de choses dans ton regard. Tout comme toi, sans doute, dans le mien. Tu fermes calmement les yeux en te tournant vers la porte. En quelques pas tu es déjà devant elle et dans un dernier mouvement de tête, tu me regardes quelques secondes, baisses les yeux et finalement franchis la porte.

Je reste seul. Assis, la couette duveteuse sur les jambes, le sourire aux lèvres. Voilà ce qui restera à jamais gravé comme la fin de notre époque. Le chapitre final de notre histoire. Un dernier moment de partage, de don de soi envers l'autre.

Pour résumer ... ma ... FIN HEUREUSE !


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Ce texte n'est pas parfait, mais il est le premier long texte que j'ai pu écrire. Face à ça, je me suis embrouillé dans les temps employés, les répétitions inutiles, phrases inutiles et autres.

Mais c'est comme ça... au début on commet tous des erreurs , d'ailleurs ne les appellent-on pas ' Erreurs du débutant ' pour cette raison ? Alors, je n'allais pas attendre pour publier ce texte.

Mais trêves de bavardages. Qu'en pensez vous? Quelles sont vos réactions? Car je suppose qu'au fond c'est cela que j'attends de vous lorsque je publie un texte. Vos remarques, critiques, commentaires, encouragements (éloges peut-être? Ben quoi c'est toujours permis de rêver non ^^, )

4 commentaires:

Anonyme a dit…

La passion, ce désir fou de ressentir des choses avec l'autre...

Tu décris bien les gestes, tes émotions et j'avoue que je suis restée à fond dans le texte jusqu'au bout !
( j'vais pas jusqu'à imaginer sinon je monte de suite chez toi hihi :p )

Continues, je te lirai tjr !

GrOs bizOuX mOn chOu

Anonyme a dit…

magnifique texte que j'ai commencer a lire sur ton profil d'un autre site qui m'a ammener sur celui ci , c'est dire si le texte m'a plu....continue,ecrit comme tu le fait , tu m'a emporter au sein de ton reve et j'ai eu a mon tour l'impression de rever .....j'ai hate de continuer ma lecture sur ton site bises et bonne continuation

stitchseb

Anonyme a dit…

J'ADORE ! J'avoue avoir pris beucoup de plaisir à lire ses quelques mots... Tu as su utiliser les mots justes, tu n'as rien laissé au hasard, et cela donne cette magie que lecteur peu trouver au fond de soi par les similitudes de sa propre vie ou par procuration !

Bien à toi,
Maktav C.

Anonyme a dit…

Moi je lis à travers ce texte une expérience unique que tu as vécue avec une personne qui t'a marquée et tu aimerais que les instants décrits dans ce textes n'aient jamais fini....

La vie te réservera sans doute d'autres moments uniques comme celui-là, sans doute quelque part, quelqu'un t'aime en silence, n'ose pas te le dire, de peur de te troubler ou de te faire peur ...

Sans doute a t-il tort de croire cela, mais ta fragilité lui impose ton respect !!!

Sans doute t'appartient-il de lui ouvrir ta porte et peut-être aussi ton coeur à celui qui souhaites y entrer en cet instant ?

Le jeu en vaut peut-être la chandelle ???

Passer à côté d'une occasion unique, dans une vie unique, c'est peut être dommage ?

Laisse toi séduire à nouveau Davy, l'amour est chose unique et irremplaçable, et la vie trop courte ...

Songes-y !!

Je t'embrasse amicalement,

PH.D.